Je vous proposer de faire notre cette prière du psalmiste sur nos routes d’été ; en prenant du temps pour faire mémoire des bons fruits reçus tout au long de cette année 2024-2025… Et de contempler et relire le sentiment de paix, de joie, expérimentés dans vos cœurs comme un signe de la présence de Dieu. Cela sera un antidote contre « l’oubli » de la bonté du Seigneur dans nos vies. Cet oubli peut nous plonger dans le désespoir, d’un quotidien sombre parfois marqué par la routine et les nouvelles violentes dans un monde sans espoir. Sortons de cet enferment mortifère, pour laisser la place à notre « mémoire reconnaissante ». C’est l’image de Marie que médite dans son cœur la Parole, qui la guide à chanter le Magnificat, c’est-à-dire sa louange à l’Amour et gratuité de son Dieu. Elle reste dans l’espérance et la confiance, parce que dans l’épreuve de la Croix, elle ne tombe pas dans l’oubli des promesses et « biens faits » du Seigneur. Elle est portée par une espérance que ne défaille pas.
Et alors qu’est-ce qu’on fait des échecs, des coup durs… ? Nous aussi les accueillons, pour nous souvenir de : Comment avons-nous surmonté les difficultés. Qui ont été à notre côtés… ? Les gestes solidaires, les paroles d’encouragement deviennent le lieu pour regarder à travers eux, les signes de la présence de Dieu à nos côtés. C’est ainsi que les crises se transforment en sources de lumière, et un chant de remercîment peut jaillir de notre intérieur. C’est un chemin pour ouvrir les portes à l’espérance et savoir qu’on peut aller toujours plus loin de la main de notre Dieu.
Que cette période estivale nous conduise par des chemins d’humilité et gratitude pour présenter notre action de grâce et grandir dans la confiance pour notre rentrée 2025-2026 ! A l’école des oiseaux qui font confiance au Père Céleste qui prend soin d’eux (Mathieu 6, 26-32).